Dans le contexte d’altération de la prise en charge de la santé en communes isolées de Guyane, ce document analyse les différents éléments ayant pu induire cette situation.
L’immensité du territoire, difficilement accessible, rend l’organisation des soins plus complexe.
L’histoire des structures de santé en communes isolées montre un abandon progressif du traitement des aspects sociaux, environnementaux, puis en 2000 de la prévention sanitaire.
La crise économique guyanaise, le retard de développement structurel, la mosaïque ethnique, l’explosion démographique et l’immigration clandestine massive, constituent des freins à l’élaboration de stratégies.
Les collectivités locales et les services déconcentrés de l’Etat semblent préoccupés par cette situation.
Après un bilan sur l’état de santé de la population et la description de l’organisation, actuelle, de la prise en charge de la santé en commune isolée, il est étudié les différents types de structures, traitant la santé dans sa globalité et présentant des similitudes avec la Guyane.
Des entretiens sont menés auprès des acteurs et des décideurs en matière de santé, à la fois pour mieux intégrer leur perception sur la qualité actuelle du service rendu et obtenir leurs suggestions et degré d’investissement potentiel dans leurs différentes projections.
Des propositions sont déclinées dont l’idée d’une structure de gestion unique, chargée de traiter l’ensemble des déterminants de santé, de mutualiser les ressources et de concevoir une politique coordonnée destinée à ces sites.
Seule une détermination politique forte, dans un contexte de décentralisation, donnant de nouveaux pouvoirs aux collectivités locales, permettrait, selon