Les mammifères sauvages de Guyane Française constituent un réservoir de parasites pour certaines zoonoses transmissibles à l’homme, que la contamination se fasse par l’intermédiaire d’un insecte vecteur ou non. Ces infections sont de nature virale, bactérienne et parasitaire.
Seules les anthropozoonoses parasitaires, à l’exception des ectoparasitoses, font l’objet de cette revue.
Comme la flore, la faune est abondante, regroupant presque toutes les espèces d’Amérique du sud.
Les mammifères, qui sont au centre de cette étude, sont représentatifs de la faune néo-tropicale. Le nombre d’espèces répertoriées était de 179 en 1998. Un minimum de trois espèces nouvelles sont à rajouter depuis. Tous les ordres , à l’exception des mammifères marins, sont impliqués comme réservoir de parasites d’intérêt médical : les primates (singes cebidae et tamarins), les xénarthres (paresseux, tatous, fourmiliers), les marsupiaux (sarigues), les rongeurs, particulièrement des espèces sauvages de grande taille (agoutis, pacs), les ongulés (pécaris, tapirs, biche…), les carnivores comme les coatis et surtout les félidés encore en assez grand nombre (jaguars, ocelots, pumas), enfin les chiroptères (chauve souris).