Les Aluku (Boni) sont secoués par les effets de l’économie marchande et de la modernité: déstabilisation de la base matérielle traditionnelle, transformation des mentalités, altération des règles de vie collective.
Sur le littoral, où ils émigrent nombreux, les formes précaires de fixation résidentielle se multiplient, révélatrices du processus de paupérisation induit par la perte d’autonomie.
Eu égard à leur rôle jadis dans la vie économique locale, ils méritent d’être associés au développement régional par une insertion préservant leur identité socioculturelle et satisfaisant leurs aspirations à la promotion.